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LE STAMPE SV 4

 

Le Stampe conçu et construit en BELGIQUE en 1933 fut l'objet de diverses améliorations au fil du temps.

Envergure : 8,4 mètres,

Longueur : 6,5 mètres,

Hauteur : 2,6 mètres,

Poids max : 780 kg,

Vitesse max : 205 km/h,

Plafond : 5200 mètres.

Après avoir fait quelques vols sur un machin de construction amateur appelé BAGIMER, mon instructeur, Monsieur SAUTET, un ancien pilote militaire très sympa, eut pitié de moi et me fit passer sur STAMPE.

Nous étions en 1951 et j'avais obtenu des bourses, de l'Armée de l'Air, qui me permettaient de passer mes brevets de pilote civil, 1° et 2° degré.

Nous utilisions la version 140 CV. Cet appareil extrêmement agréable à piloter pouvait tourner toute la voltige normale et inversée. En plus, il demandait un pilotage précis.

A l'époque c'était l'avion de la très célèbre " PATROUILLE D'ETAMPES " qui était la " PATROUILLE DE FRANCE "du moment et les pilotes militaires qui la constituaient faisaient des choses que je n'ai jamais vu refaire depuis.

Ceci fait l'Armée de l'Air me fit faire un stage de sélection dans un machin civil de l'Etat dont je ne me rappelle pas le nom mais qui continu toujours à sévir sous une autre dénomination et qui a reçu, de ses usagers, de multiples surnoms que la bienséance m'interdit d'écrire.

L'ambiance était infecte. Mon instructeur me traitait comme un chien et semblait avoir pour objectif de me vider le plus vite possible mais je m'accrochais un max et je réussis ma sélection. Le premier pas réussi vers l'Armée de l'Air. Les copains n'étaient pas mieux lotis.

Je me suis longtemps interrogé sur la raison de ce comportement désagréable et de cette arrogance que rien ne justifiait jusqu'au moment ou, plusieurs décades après, ayant fait près de 5500 heures de vol sur une trentaine de machines différentes et une guerre pour me donner de l'expérience, j'ai eu, à nouveau, l'occasion de faire un stage dans ce machin ou l'ambiance était toujours aussi infecte et j'ai compris que ces gars là ne nous aimaient pas du tout parce qu'ils n'avaient été capables de devenir, ni pilotes militaires ni, même, camionneurs du ciel et arrivaient, tout au plus, à faire de l'école élémentaire sur des brouettes de 180 CV sur lesquelles faire un virage à 45 ° d'inclinaison était considéré comme une manoeuvre acrobatique et dont la vitesse maximum était inférieure de 50 pour cent à la vitesse d'atterrissage des chasseurs que j'avais pilotés.

Bon. Enfin, tout le monde ne peut pas être Pilote de formule 1, il faut aussi des chauffeurs........... Seulement, ça devient difficilement supportable quand ils se croient capables d'apprendre à conduire aux Pilotes ! C'est là que le cri de guerre de la Chasse prend tout son sens.......

LE TIGER MOTH

Equivalent Anglais du STAMPE

 

Les pilotes Anglais de la guerre 1939-45 firent leur école de début sur cet appareil. Les Français, avec une affecueuse dérision le nommait " LE TIGRE MOU ".

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